Piou piou s’oxygène la cellule
--> Avant de partir au Brésil parce qu' il a un plan pour conquérir la terre
Le plafond était peint en blanc.
Blanc-hiver, blanc-neige, blanc blanc.
La simplicité et l'odeur du linge propre qu'une main délicate étendrait,et cette grande étendue verte, la lavande, des rires d'enfants. Quiétude.
Mais le blanc déclinait rapidement en blanc- argenté, en ficelle ou en coquille d’œuf puis venait le sublime jaune franc, rond et plein comme un soleil, il s' invitait et c'était comme un pinceau invisible qui badigeonnait les bruits à l’extérieur mais aussi à l'intérieur. Ce parme avec cette douleur. Cette tristesse rouge.
Et cet enfant qui parle en vert!
En fait plutôt une déclinaison de formules de maths, j'ai toujours été nulle à l'école en maths mais des formules s'affichaient partout sur les tables, les chaises, les murs. Putain de matrice me disais-je alors que les pintes s' entrechoquaient sur des voix encore enthousiastes; j'attendais avec patience de sortir de l'engoncement des pulls d'idées frigides-hiver et l'envie de rebondir sur des jeux de mots qui ne vinrent jamais conservés quelque part dans le bocal de l'ennui profond et rangé au rayon "maturité".
Ce que j'ai pu m'ennuyer!
Bianco. Mes pensées devaient s'imprégner de sa virginité.Silence mes pensées! Des fenêtres s'ouvraient à l'infini , une pensée en amenant une autre, une fenêtre dans une fenêtre reliée à une autre fenêtre et les volets grands ouverts sur une autre perspective. Une fenêtre avec vue sur fenêtre. Cet infini si inquiétant.
L'école fut une sinistre bouffonnerie.
Ecrit par Bellaconne, le Mardi 17 Décembre 2013, 14:50 dans la rubrique "Actualités".